สาธารณรัฐมาดากัสการ์ (Republic of Madagascar) คือ ชาติเกาะใน มหาสมุทรอินเดีย ตั้งอยู่นอกชายฝั่งทางตะวันออกของแอฟริกา ใกล้กับโมแซมบิก เกาะมาดากัสการ์ที่เป็นเกาะหลักเป็นเกาะใหญ่เป็นอันดับ 4 ของโลก เป็นถิ่นของสายพันธุ์พืชและสัตว์ถึง 5% ของโลก และมีมากกว่า 80% ที่เป็นสัตว์หรือพืชเฉพาะถิ่นมาดากัสการ์ ที่เด่นคือตัวลีเมอร์ ซึ่งอยู่ในตระกูลไพรเมต ตัวฟอสซา (fossa) ซึ่งกินเนื้อ นกเฉพาะถิ่น 3 ตระกูล และต้นบาวบับ (baobab) 6 ชนิด ภาษาหลักคือภาษามาลากาซี สมดุลทางธรรมชาติของมาดากัสการ์ถูกคุกคาม เนื่องจากป่าส่วนหญ่เสียหาย และลีเมอร์ได้สูญพันธุ์ถึง 15 สายพันธุ์
Madagascar (Madagasikara en malgache), ou la République de Madagascar (Repoblikan'i Madagasikara en malgache) pour les usages officiels, est un État indépendant situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, séparé de l'Afrique par le canal du Mozambique large de 415 km. Sa capitale est Antananarivo.Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar que l'invasion coloniale française de 1895 abolit. Le premier Gouvernement Malgache voit le jour le 10 octobre 1958 et en 1960, Madagascar retrouve son indépendance après une lutte nationaliste incessante contre la France. Le pays est ainsi parmi les premiers qui gagnent son indépendance dans la zone de l'Océan Indien et de l'Afrique.La langue malgache est la plus occidentale dans la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes ou langues nusantariennes. Plus précisément, elle se rattache aux langues du centre de l'Indonésie et des Philippines. Ses plus proches parentes sont les langues de la branche orientale du sous-groupe dit du Barito, comprenant notamment le ma'anyan, le samihim, le dusun deyah, etc. Ce qui permet de penser que son habitat d'origine est l'actuelle région de Banjarmasin d'où elle disparut il y a à peine quelques siècles, remplacée par le malais.Au sud de l’Équateur, dans l’océan Indien, la cinquième île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo, est séparée du continent africain par le canal du Mozambique. La distance entre la façade ouest de Madagascar et les côtes du Mozambique est estimée à plus de 700 km. La Grande île, parfois appelée « l’Île rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km dans le sens est-ouest. Elle a pour voisines l'archipel des Comores (300 km au nord-ouest), La Réunion (800 km à l’est), puis l'Île Maurice (à l’est) et les Seychelles (au nord-ouest). Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens nord-sud à une altitude moyenne de 1200 à 1 500 mètres (les Hautes Terres représentent 70% de la superficie du pays). La moitié ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien. La région nord, volcanique, est isolée par le massif le plus élevé de l’île (où culmine le Tsaratanana de 2 876 m). Le "grand sud" semi-aride est partagé entre plateaux calcaire (sud-ouest), plaine sèche (pointe sud) et chaînes anosyennes (sud-est). L’Alaotra (182 km²) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar. L’originalité de Madagascar, qui a pour emblème l’arbre du voyageur, réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’endémisme.La dérive des continents montre que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana. Voici 240 millions d’années, ce continent s'est disloqué pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain, ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre. D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876 m d’altitude.Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.L'île de Madagascar est généralement considérée comme faisant partie de l'Afrique, mais a déjà été décrite comme « le huitième continentTrès étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d'une diversité prodigieuse. Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. A l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles; au sud, une brousse d'épineux; au centre, des montagnes.L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.En 2003, le président Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares incluant :le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo », le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection, la forêt sèche centrale du MenabeMadagascar était déjà séparée du continent africain il y a 65 millions d'années, lors de la grande extinction de la fin du secondaire, et la vie y reprit donc de façon locale. L'isolement biogéographique de Madagascar et la variété des climats et reliefs y ont favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémique (dont par exemple l’hapalémur gris du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).Cette biodiversité est très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent beaucoup la culture sur brûlis. La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar.Les amphibiens de Madagascar comprend 247 espèces dont 245 endémiques : voir la Amphibiens de Madagascar.Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire britannique prend possession de l'île de Madagascar pendant l'opération Ironclad, avant de la remettre aux Français libres en décembre 1942.En mars 1947, l'Insurrection malgache éclate, qui entraîne une répression sanglante par l'armée française ayant fait plusieurs dizaines de milliers de morts, les chiffres oscillant, selon les sources, entre une dizaine de milliers et 89 000 d'après Jacques Tronchon. Cependant, c'est la presse française qui avança souvent le chiffre de quatre-vingt mille morts. Jean Frémigacci, maître de conférence à Paris I et Madame Rabearimanana, professeur à l’Université de Tananarive montre qu'il y eut :Cent quarante (140) Français et deux mille (2000) Malgaches tués par les insurgés ; Entre mille (1000) et deux mille (2000) Malgaches tués par les autodéfenses européennes ; Enfin, entre cinq mille (5000) et six mille (6000) insurgés malgaches tués par l'armée française.Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient son indépendance le 26 juin 1960.Le 14 octobre 1960, Philibert Tsiranana est élu premier président de la République autonome malgache. La première République de Madagascar reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante (en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces) et quitte le pouvoir en 1972.Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, le 11 février 1975 à 20 heures. Après l'assassinat du général Ratsimandrava, Madagascar a été dirigé par un Comité national de direction militaire présidé par le général Andriamahazo.Le 14 juin 1975, Didier Ratsiraka est nommé chef de l'État et du gouvernement. Le Comité national de direction militaire est alors remplacé par un Comité national de la révolution. Le 21 décembre 1975, les Malgaches ont approuvé par vote référendaire la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle Constitution instituant la Deuxième République avec Didier Ratsiraka comme président. Le 30 décembre 1975, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka proclama la République démocratique de Madagascar. En mars 1976, il créa le parti Avant-Garde de la Révolution malgache (AREMA). Par la suite, il entreprend de s'aligner sur la position du bloc soviétique, tout en étant l'un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement termine l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le Franc CFA. L'État contrôle tous les échanges avec l'extérieur. Vers la fin des années 1980, après plus de 10 ans d'expérience socialiste, il est contraint d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent.Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du Famadihana. Exhumé quelques années après le décès, le défunt momifié est d'abord porté en procession avec un cortège de musiciens, puis, les ossements, après une toilette rituelle, sont enveloppés dans des lambas traditionnellement en soie naturelle. La fête marque le retour définitif des ancêtres parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs. Il s'agit bien d'une fête : la liesse est de règle, les pleurs et les lamentations sont proscrites, par contre, on mange, on boit du rhum et on danse. Le repas traditionnel à cette fête est le « vary be menaka », du riz avec de la viande grasse (avec beaucoup de graisse, parfois on ajoute de la viande de porc à la viande de zébu). La famille organisatrice peut même préparer des tenues spéciales pour bien marquer la fête. Cette coutume n'est propre qu'à certaines tribus de Madagascar et est aussi une occasion de rassembler la grande famille et une occasion de voir qui sont les personnes qui préservent leur relation avec cette grande famille (ayant répondu à l'invitation et apporté une contribution habituellement financière). La vie des vivants est régie par les « fadys » (interdits instaurés par les ancêtres).MisaoSur le plan de la cuisine, c'est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines. Les bases de la nourriture sont le riz, les bananes, la noix de coco, les fruits de mer, les poissons, le zébu et la tomate.Exemple : Le misao, un plat chinois, recette à base de nouilles, champignons émincés, gambas entières, viande émincée, carottes émincées, haricots émincés et sauce de soja.Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels les sambosa (des beignets à forme triangulaire: "samoussa"), crevettes chinoises, le rogay qui est une préparation à base de tomate et d'oignons qui peut accompagner n'importe quel plat, beignets de bananes (mofo akondro), le ravitoto qui est une préparation à base de feuilles de manioc pilés accompagné de viande de porc, le sakay(piment), etc. De manière générale, aucun plat n'est servi épicé. En revanche, une petit plat de sakay est présent à chaque repas et permet à chacun d'ajuster la saveur de son repas à sa guise.